Déjà un demi siècle

à votre service

Historique
de notre station d’épuration

1969

CRÉATION DE LA STATION D’ÉPURATION
Le traitement est basé sur un procédé biologique classique utilisant des moyens d’aération pour alimenter la croissance de bactéries et de microorganismes qui dégradent la pollution entrante. On appelle ce procédé « une boue activée ». Un seul ensemble d’ouvrage est alors situé au nord-est de la station actuelle et peut épurer environ 80 000 EH (Équivalent Habitant). Seule la pollution organique biodégradable, dite pollution carbonée, est alors traitée. La station utilise un procédé de décantation permettant de séparer (sous forme de boue) les bactéries et les microorganismes de l’eau claire traitée qui est rejetée dans la Vienne.

1975 • 1976

CRÉATION D’UNE SECONDE FILE DE TRAITEMENT BIOLOGIQUE
Un deuxième ensemble d’ouvrage est installé, identique et parallèle au premier, et permettant de créer deux « files » de traitement en doublant la capacité (160 000 EH) de la station, et en augmentant la sécurité du traitement en cas de panne sur une file. Les ouvrages de cette époque sont appelées anciennes files A et B. Par ailleurs, les boues générées par la décantation, très organiques, sont désormais traitées à leur tour et minéralisées par un digesteur de 2200 m³ pour faciliter leur gestion.

1998 • 2000

MODERNISATION ET EXTENSION DE LA STATION D’ÉPURATION
De nouvelles files viennent compléter les anciennes files A et B toujours pour augmenter la capacité de traitement, mais surtout pour répondre à de nouvelles normes européennes et traiter dorénavant les formes « azotées » et « phosphorées » de la pollution. La technique de traitement est toujours basée sur des procédés biologiques, mais plus évolués et la capacité globale de traitement passe de 160 000 EH à 285 000 EH. L’augmentation de cette capacité impose également un digesteur supplémentaire de 4000 m³ pour traiter les volumes de boues biologiques.

2008

CONSTRUCTION D’UNE UNITÉ DE DÉSHYDRATATION DES BOUES
La capacité et le procédé de traitement des eaux usées de la station ne sont pas modifiés. Néanmoins, la construction d’une nouvelle unité de traitement des boues biologiques (séparées de l’eau traitée) permet leur compactage/séchage (déshydratation) pour en faciliter la valorisation externe. Compte tenu des arrivées en eaux usées, la station est aujourd’hui utilisée à 80% de ses capacités de traitement.

285 000 équivalent habitants

LE PETIT CYCLE DE L’EAU DE LIMOGES MÉTROPOLE

Limoges Métropole est responsable de l’ensemble du petit cycle de l’eau
dont l’assainissement, qui est exercé par la communauté urbaine depuis 2007

1 . Protection de la ressource

La ressource en eau est protégée sur un périmètre immédiat et rapproché, afin de préserver ses qualités originelles.

2 . Prélèvement

L’eau captée est en majorité une ressource de surface, qui plus est, de très grande qualité.

3 . Potabilisation

L’eau subit un traitement avec filtration, reminéralisations, désinfection par chloration et ultra-violets.

4 . Distribution

Avec 67 452 branchements, 10 825 687 m3 d’eau sont distribués aux habitants et aux entreprises des 20 communes (en gestion directe et via 2 syndicats VBG et des Allois).

5 . Collecte des eaux usées

L’eau sale est acheminée via un réseau d’assainissement collectif. 1 079 Km de réseaux collectent les eaux usées jusqu’à l’une des 52 stations d’épuration.

6 . Traitement d’épuration

L’eau sale y est dépolluée et rejetée dans les cours d’eau.

L’optimisation systématique est notre objectif

Optimisation
de la consommation
électrique et des réactifs

Renforcer l’efficacité
des équipements.
Suivre et mesurer
les consommations.
Améliorer les automatismes.

Optimisation
de la prise en compte
des eaux pluviales

S’adapter
aux impacts
du changement climatique.
Sécuriser
le fonctionnement hydraulique.

Optimisation
de la valorisation
des boues

Production de biométhane
injecté dans le réseau gaz de ville.
Qualité des boues sécurisée
permettant leur valorisation
agricole locale.